Dans un monde où performance rime souvent avec efficacité et rapidité, il est essentiel de comprendre comment notre cerveau influence nos actions, souvent à notre insu. Notre subconscient, cette partie de notre esprit qui gère les automatismes, peut parfois nous conduire, sans que nous le réalisions, droit dans le mur. Comment cela se produit-il et que pouvons-nous faire pour l'éviter ?
Notre cerveau fonctionne selon deux modes principaux : le mode automatique et le mode adaptatif. Le mode automatique est celui qui prend le relais pour les tâches routinières et habituelles. Par exemple, lorsqu'on conduit jusqu'au travail sans vraiment prêter attention au trajet, c'est notre cerveau automatique qui est à l'œuvre. Ce mode consomme peu d'énergie et permet à notre esprit de vagabonder ou de se reposer.
En revanche, le mode adaptatif entre en jeu lors de situations nouvelles ou complexes. C'est le cas lorsqu'on commence un nouveau travail ou qu'on est confronté à un problème inédit. Ce mode requiert beaucoup plus d'énergie car il n'a pas de schémas préétablis à suivre et doit être extrêmement attentif à l'environnement.
Si le mode automatique est utile pour économiser de l'énergie, il a aussi ses pièges. Lorsque nous sommes trop habitués à certaines routines, nous pouvons devenir moins attentifs aux changements et aux signaux d'alerte. Cela peut mener à des erreurs, parfois graves, surtout si l'environnement dans lequel nous pensons être familiers a changé sans que nous en ayons pleinement conscience.
La capacité à passer du mode automatique au mode adaptatif est essentielle. Elle est comparée à une muscu des neurones, une façon de renforcer notre flexibilité mentale. En pratiquant régulièrement cette bascule, nous renforçons notre résilience face aux changements et réduisons notre niveau de stress. Ceux qui maîtrisent cette compétence gèrent mieux les crises et les transitions, qu'il s'agisse de changements professionnels, personnels ou même de crises majeures.
Pour améliorer cette capacité, il est recommandé de modifier régulièrement des éléments de notre routine pour forcer le cerveau à réactiver son mode adaptatif. Quelques exemples pratiques incluent : changer l'itinéraire pour aller au travail, essayer de nouvelles activités, modifier l'agencement de votre espace de travail, ou encore, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir ce qu'elles font.
Ces petits changements, bien que simples, peuvent avoir un impact profond sur notre flexibilité cognitive et notre bien-être général. Ils nous aident à rester alertes et préparés à affronter les imprévus avec moins d'anxiété et plus d'efficacité.
En comprenant mieux les mécanismes de notre cerveau, nous pouvons travailler à ne pas être victimes de nos automatismes. Au lieu de laisser le subconscient nous mener droit dans le mur, nous pouvons le former à être plus flexible et adaptatif. Ainsi, nous devenons non seulement plus performants, mais aussi plus équilibrés et épanouis dans notre vie quotidienne et professionnelle.
La prochaine fois que vous vous sentez piégé dans la routine, souvenez-vous que chaque petit changement est une opportunité pour votre cerveau de s'entraîner et de grandir. Embrassez ces changements, et observez comment non seulement votre performance, mais aussi votre santé et votre sécurité s'en trouvent améliorées.
Prêt à amorcer un changement durable et mesurable ? Envie d’en savoir plus sur notre méthode ?
Développeurs de culture et d’engagement