Dans notre quête incessante d'efficacité et d'harmonie au sein des organisations, il est crucial de reconnaître et d'adresser les aspects moins visibles qui influencent le climat social. L'exemple récent que nous avons observé avec Guillaume lors d'un diagnostic de maturité met en lumière une dynamique souvent négligée mais essentielle : le côté obscur de la force au travail.
Imaginez un instant : un projet où 260 personnes sur 263 participent activement. Un taux de participation de 99% qui devrait être une victoire éclatante, n'est-ce pas ? Pourtant, lors de la restitution des résultats, l'attention s'est rapidement concentrée sur les trois personnes absentes. Pourquoi n'ont-elles pas participé ? Ont-elles été informées ? Le débat qui s'en est suivi a révélé un aspect fascinant de notre nature humaine : notre propension à focaliser sur le négatif, même quand il est minime.
Ce phénomène, que nous pourrions appeler le côté obscur de la force dans les organisations, se manifeste par une obsession pour ce qui manque, au détriment de ce qui fonctionne. Dans l'exemple cité, au lieu de célébrer l'engagement massif des employés, les discussions ont tourné autour des trois personnes non participantes. Ce focus sur les exceptions négatives peut engendrer des risques psychosociaux en créant un climat de frustration et de défiance.
Pour combattre ce côté obscur, il est essentiel de reconnaître et valoriser les réussites. Dans notre cas, la motivation des 260 participants devrait être la vedette de nos analyses et de nos discussions. Qu'est-ce qui a bien fonctionné ? Comment pouvons-nous reproduire ou même améliorer cette mobilisation exceptionnelle à l'avenir ?
Plutôt que de se perdre dans ce qui a mal fonctionné pour trois individus, il serait plus judicieux de se pencher sur les facteurs de réussite qui ont engagé la grande majorité. Était-ce la clarté de la communication, l'implication de certains leaders, ou peut-être la pertinence du sujet abordé ? Une analyse approfondie de ces éléments positifs fournira des connaissances précieuses pour les futurs projets.
Le désir de se concentrer sur le positif doit être cultivé activement. Cela implique de transformer nos réunions, nos communications et nos méthodes de feedback pour qu'elles mettent en avant ce qui fonctionne bien. C'est un choix conscient qui doit être soutenu par toute la structure de l'organisation, du COMEX aux managers.
Enfin, pour véritablement exploiter la force de ce que nous avons appris, il est crucial de mettre en place des stratégies concrètes qui encouragent la répétition des succès. Cela peut inclure la formation des leaders à la reconnaissance positive, l'amélioration des canaux de communication, ou l'introduction de systèmes de récompenses pour les succès collectifs.
En mettant en lumière et en adressant ce côté obscur de la force dans nos organisations, nous pouvons non seulement améliorer le climat social mais aussi augmenter de manière significative la performance globale. Il s'agit de choisir de célébrer ce qui fonctionne pour inspirer une amélioration continue. Ne laissons pas quelques zones d'ombre obscurcir une réussite éclatante. Engageons-nous à transformer notre perspective et à reconnaître la véritable force de notre collectif.
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